Documents Anciens



 

Par Jean-François Michel - Un enfant difficile de caractère
Un enfant difficile de caractère, a, dans la plupart des cas, une vie scolaire perturbée : mauvais résultats, problème de discipline etc. Alors, comment réagir?

Mon fils Pierre de 13 ans est un véritable cancre. Il ne travaille pas à la maison, il fait rarement ses devoirs. J’ai l’impression que rien ne l’intéresse. Pour couronner le tout, il est difficile de caractère, si bien que nous nous accrochons régulièrement. D’ailleurs à l’école ses professeurs se plaignent régulièrement de son comportement indiscipliné. Bien entendu, il collectionne les punitions et les renvois tant et si bien qu’il est sous la menace d’une exclusion définitive de son école.
Que puis-je faire selon vous ? Comment le remettre au travail ?
André (Paris 75)
; Un profil d'identité de type « rebelle »
Votre fil semble rassembler toutes les caractéristiques du « rebelle » dans les profils d’apprentissage. Ce sont des jeunes qui recherchent le rapport de force, car ils ont une sainte horreur de laisser percevoir le moindre signe de faiblesse.
Son comportement indiscipliné en classe le confirme. Dans ce cas il ne se mettra au travail que s’il sent une pression suffisamment forte. Ce qu’il faut c'est savoir ce qui l’intéresse vraiment, lui faire découvrir une passion, que ce soit dans le sport ou dans une activité extra-scolaire. Il aura un bon moyen de dépenser son énergie débordante et surtout cela lui donnera un objectif qui lui permettra d’entrevoir l’intérêt de travailler à l’école. Voici l’exemple d’un enfant, Jean-Jacques, que j’ai rencontré lorsque j’étais éducateur dans un centre de vacances et qui ressemblait, dans son comportement, sensiblement à votre fils Pierre.
Dans ce centre de vacances je m’occupais de l’atelier mécanique, avec l’objectif d’enseigner les rudiments du fonctionnement d’un moteur aux enfants. J’avais un outillage complet avec des moteurs de motos et de cyclomoteurs. Jean-Jacques était d’un profil type du rebelle. Une petite discussion d’usage avec ses parents me révélait qu’il avait de sérieux problèmes à l’école (endroit ennuyeux et inutile selon lui) et notamment des problèmes de discipline. Il vint dans mon atelier un peu par dépit car il se faisait renvoyer de quasiment toutes les autres activités où il allait : il était tout simplement insupportable!!!
Je lui ai fait comprendre que si, dans cet atelier mécanque, il faisait preuve du même désintéressement et du même comportement irrespectueux, il n’avait rien à faire ici. Soit il faisait des efforts pour s’intéresser à quelque chose et prendre du bon temps, soit il était renvoyé de mon activité mécanique et probablement du centre. Il se retrouverait donc tout seul à s’ennuyer durant ces 2 mois de vacances. Par ce choix, je l’ai mis au pied du mur.
; Utiliser l'énergie et la combativité à bon escient
Si mon attitude envers lui pouvait être perçue comme dure par mes collègues et les autres enfants, pour Jean-Jacques cela lui convenait parfaitement : il a bien senti qu’il n’avait pas à faire à de la faiblesse, mais plutôt à un éducateur « carré » sans indulgence. Il a d’abord respecté une certaine discipline. Puis petit à petit, il se prit de curiosité pour les moteurs. « Comment un truc aussi compliqué peut fonctionner ? » me répétait-il souvent. Je me souviens encore qu’il me bombardait de mille questions pour en savoir plus. Mais là, pour comprendre le fonctionnement d’un moteur, il fallait faire appel à quelques concepts de physique et à un peu de mathématiques.
Jean-Jacques avait un profil de motivation « quelle utilité », c’était, entre autres, l’une des raisons pour lesquelles il s’ennuyait à l’école. Il avait du mal à voir l’utilité réelle d’apprendre. Mais durant son été dans ce centre de vacances il a pu découvrir l’intérêt que pouvait avoir la physique et donc aussi les maths. Sa scolarité devint meilleure. Ses parents ont eu la judicieuse idée de l’inscrire à une saison de karting : en plus de la mécanique, il pouvait se battre (pacifiquement) sur la piste et montrer à tout le monde qui était le plus fort !!
; Rechercher et trouver la bonne activité
La recherche d’une activité qui puisse intéresser voir passionner votre fils et qui corresponde à sa personnalité peut évidemment nécessiter du temps. Avant de se prendre d’intérêt pour la mécanique Jean-Jacques avait fait le tour de pas mal d’ateliers : de l’informatique au dessin en passant par le sport. Je vous recommanderais donc dans un premier temps de trouver un centre ou une association où il puisse s’exercer à de multiples activités. Et lorsque vous aurez bien validé l’intérêt de Pierre pour quelques choses, inscrivez-le dans un club.
Compte tenu de sa personnalité, choisissez une activité où il puisse se « battre », montrer qu’il est un leader, et qu’il peut être le meilleur. Cela canalisera son énergie qui se transformera en un atout.
; Ne pas vouloir transformer une nature
Soyez aussi conscient que vous ne pourrez probablement pas transformer la nature de votre fils. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise personnalité. Simplement il faut savoir si celle-ci est employée à bon ou mauvais escient. C’est principalement ce qui fait la différence entre un voyou et un héros. Par exemple, beaucoup de sportifs de très haut niveau auraient fort mal tourné dans leur jeunesse s’ils n’avaient pas découvert leur sport. Enfin sachez que la société a besoin de personnes qui ont une forte personnalité, qui se battent. Ce sont elles qui font avancer les choses. L’Abbé Pierre (sans vouloir faire de jeux de mots) n’en est-il pas un bon exemple.

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4 étapes pour vous débarrasser d’une croyance limitante
Il est important de découvrir ses croyances limitantes pour pouvoir s’en débarrasser ou les transformer en des croyances motivantes.
Ceci dit, la procédure la plus courte pour changer une croyance négative dure environ 20 à 30 minutes et elle est faite en général avec un coach en utilisant la PNL (Programmation Neurolinguistique) ou la CBT (Thérapie Cogntivo-comportementale). Mais je vais essayer d’élaborer une approche qui vous permettra de changer vos croyances négatives en lisant cet article.
Nous allons procéder par étapes et ce serait bien que vous utilisiez un support écrit pour répondre aux questions que je vais poser lors de chaque étape :
; Étape 1 : Déterminez votre croyance limitante
Pour comprendre ce qu’est une croyance et comment elle se met en place, vous pouvez revenir à mon article Connaissez-vous Les Croyances Limitantes ? J’ai parlé dans cet article de ma propre croyance limitante découverte récemment qui consiste à croire que je ne suis pas fait pour créer un réseau et avoir beaucoup de relations.
Pour trouver vos croyances limitantes, vous pouvez également utiliser cette approche :
- Quelle est la situation ou le défi face devant lequel vous vous bloquez le plus souvent ?
- Pourquoi à votre avis vous n’arrivez pas à avancer dans cette situation ?
Relisez votre réponse à la deuxième question en vous mettant à la place de quelqu’un d’autre. Cherchez une idée générale ou une explication illogique dans cette réponse. Ce sera votre croyance limitante.
Par exemple pour moi, je me rends compte souvent que je ne crée pas beaucoup de relations car je n’arrive pas à trouver du temps. (le temps ici est une excuse qui cache ma croyance). Même si j’ai le temps, je pense en effet que je ne vais pas facilement vers les autres (c’est là ma croyance).
; Étape 2 : Déterminez la source de votre croyance limitante
- Quel est l’événement majeur qui a contribué à la création de cette croyance dans votre tête ?
- Déterminez une situation précise qui a déclenché cette croyance (choisissez une seule situation).
Quand, j’étais étudiant, je pensais que j’étais un scientifique introverti et quand j’étais plus jeune, je pensais toujours que le fait d’être excellent consiste à pouvoir s’en sortir seul. Au lycée, je n’ai jamais fait de cours supplémentaires et j’arrivais à obtenir de bonnes notes. C’était une grande fierté de ne pas avoir besoin d’aide. Une situation précise qui a encore déclenché cette croyance est lorsque je suis allé une fois lors de mes études à un congrès avec un ami (extraverti), il a eu beaucoup de contacts contrairement à moi. J’en avais conclu définitivement que je ne suis pas fait pour faire beaucoup de contacts.
; Étape 3 : Donnez d'autres interprétations à cet événement
Maintenant que vous avez grandi et que vous avez acquis plus d’expérience, quelles sont les différentes interprétations que vous pouvez attribuer à cette situation précise ?
Je pense que je n’ai pas fait de contacts lors de ce congrès car je préfère me concentrer sur les événements, les conférences et les lectures. C’est parce que je cherche peut être à faire des contacts ciblés. Peut être que je n’avais pas d’objectif à faire des contacts étant donné que je suis quelqu’un qui avance par objectifs. Je ne voulais pas faire trop de contacts tout simplement.
; Étape 4 : Réanalysez votre croyance
Maintenant que vous avez répondu aux questions précédentes, est-ce que vous pensez que votre croyance est toujours vraie ?
Si vous répondez non, votre croyance est éliminée ! Si non, refaites l’exercice !

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Par Jean-François Michel - Un enfant difficile de caractère
Un enfant difficile de caractère, a, dans la plupart des cas, une vie scolaire perturbée : mauvais résultats, problème de discipline etc. Alors, comment réagir?

Mon fils Pierre de 13 ans est un véritable cancre. Il ne travaille pas à la maison, il fait rarement ses devoirs. J’ai l’impression que rien ne l’intéresse. Pour couronner le tout, il est difficile de caractère, si bien que nous nous accrochons régulièrement. D’ailleurs à l’école ses professeurs se plaignent régulièrement de son comportement indiscipliné. Bien entendu, il collectionne les punitions et les renvois tant et si bien qu’il est sous la menace d’une exclusion définitive de son école.
Que puis-je faire selon vous ? Comment le remettre au travail ?
André (Paris 75)
; Un profil d'identité de type « rebelle »
Votre fil semble rassembler toutes les caractéristiques du « rebelle » dans les profils d’apprentissage. Ce sont des jeunes qui recherchent le rapport de force, car ils ont une sainte horreur de laisser percevoir le moindre signe de faiblesse.
Son comportement indiscipliné en classe le confirme. Dans ce cas il ne se mettra au travail que s’il sent une pression suffisamment forte. Ce qu’il faut c'est savoir ce qui l’intéresse vraiment, lui faire découvrir une passion, que ce soit dans le sport ou dans une activité extra-scolaire. Il aura un bon moyen de dépenser son énergie débordante et surtout cela lui donnera un objectif qui lui permettra d’entrevoir l’intérêt de travailler à l’école. Voici l’exemple d’un enfant, Jean-Jacques, que j’ai rencontré lorsque j’étais éducateur dans un centre de vacances et qui ressemblait, dans son comportement, sensiblement à votre fils Pierre.
Dans ce centre de vacances je m’occupais de l’atelier mécanique, avec l’objectif d’enseigner les rudiments du fonctionnement d’un moteur aux enfants. J’avais un outillage complet avec des moteurs de motos et de cyclomoteurs. Jean-Jacques était d’un profil type du rebelle. Une petite discussion d’usage avec ses parents me révélait qu’il avait de sérieux problèmes à l’école (endroit ennuyeux et inutile selon lui) et notamment des problèmes de discipline. Il vint dans mon atelier un peu par dépit car il se faisait renvoyer de quasiment toutes les autres activités où il allait : il était tout simplement insupportable!!!
Je lui ai fait comprendre que si, dans cet atelier mécanque, il faisait preuve du même désintéressement et du même comportement irrespectueux, il n’avait rien à faire ici. Soit il faisait des efforts pour s’intéresser à quelque chose et prendre du bon temps, soit il était renvoyé de mon activité mécanique et probablement du centre. Il se retrouverait donc tout seul à s’ennuyer durant ces 2 mois de vacances. Par ce choix, je l’ai mis au pied du mur.
; Utiliser l'énergie et la combativité à bon escient
Si mon attitude envers lui pouvait être perçue comme dure par mes collègues et les autres enfants, pour Jean-Jacques cela lui convenait parfaitement : il a bien senti qu’il n’avait pas à faire à de la faiblesse, mais plutôt à un éducateur « carré » sans indulgence. Il a d’abord respecté une certaine discipline. Puis petit à petit, il se prit de curiosité pour les moteurs. « Comment un truc aussi compliqué peut fonctionner ? » me répétait-il souvent. Je me souviens encore qu’il me bombardait de mille questions pour en savoir plus. Mais là, pour comprendre le fonctionnement d’un moteur, il fallait faire appel à quelques concepts de physique et à un peu de mathématiques.
Jean-Jacques avait un profil de motivation « quelle utilité », c’était, entre autres, l’une des raisons pour lesquelles il s’ennuyait à l’école. Il avait du mal à voir l’utilité réelle d’apprendre. Mais durant son été dans ce centre de vacances il a pu découvrir l’intérêt que pouvait avoir la physique et donc aussi les maths. Sa scolarité devint meilleure. Ses parents ont eu la judicieuse idée de l’inscrire à une saison de karting : en plus de la mécanique, il pouvait se battre (pacifiquement) sur la piste et montrer à tout le monde qui était le plus fort !!
; Rechercher et trouver la bonne activité
La recherche d’une activité qui puisse intéresser voir passionner votre fils et qui corresponde à sa personnalité peut évidemment nécessiter du temps. Avant de se prendre d’intérêt pour la mécanique Jean-Jacques avait fait le tour de pas mal d’ateliers : de l’informatique au dessin en passant par le sport. Je vous recommanderais donc dans un premier temps de trouver un centre ou une association où il puisse s’exercer à de multiples activités. Et lorsque vous aurez bien validé l’intérêt de Pierre pour quelques choses, inscrivez-le dans un club.
Compte tenu de sa personnalité, choisissez une activité où il puisse se « battre », montrer qu’il est un leader, et qu’il peut être le meilleur. Cela canalisera son énergie qui se transformera en un atout.
; Ne pas vouloir transformer une nature
Soyez aussi conscient que vous ne pourrez probablement pas transformer la nature de votre fils. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise personnalité. Simplement il faut savoir si celle-ci est employée à bon ou mauvais escient. C’est principalement ce qui fait la différence entre un voyou et un héros. Par exemple, beaucoup de sportifs de très haut niveau auraient fort mal tourné dans leur jeunesse s’ils n’avaient pas découvert leur sport. Enfin sachez que la société a besoin de personnes qui ont une forte personnalité, qui se battent. Ce sont elles qui font avancer les choses. L’Abbé Pierre (sans vouloir faire de jeux de mots) n’en est-il pas un bon exemple.

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4 étapes pour vous débarrasser d’une croyance limitante
Il est important de découvrir ses croyances limitantes pour pouvoir s’en débarrasser ou les transformer en des croyances motivantes.
Ceci dit, la procédure la plus courte pour changer une croyance négative dure environ 20 à 30 minutes et elle est faite en général avec un coach en utilisant la PNL (Programmation Neurolinguistique) ou la CBT (Thérapie Cogntivo-comportementale). Mais je vais essayer d’élaborer une approche qui vous permettra de changer vos croyances négatives en lisant cet article.
Nous allons procéder par étapes et ce serait bien que vous utilisiez un support écrit pour répondre aux questions que je vais poser lors de chaque étape :
; Étape 1 : Déterminez votre croyance limitante
Pour comprendre ce qu’est une croyance et comment elle se met en place, vous pouvez revenir à mon article Connaissez-vous Les Croyances Limitantes ? J’ai parlé dans cet article de ma propre croyance limitante découverte récemment qui consiste à croire que je ne suis pas fait pour créer un réseau et avoir beaucoup de relations.
Pour trouver vos croyances limitantes, vous pouvez également utiliser cette approche :
- Quelle est la situation ou le défi face devant lequel vous vous bloquez le plus souvent ?
- Pourquoi à votre avis vous n’arrivez pas à avancer dans cette situation ?
Relisez votre réponse à la deuxième question en vous mettant à la place de quelqu’un d’autre. Cherchez une idée générale ou une explication illogique dans cette réponse. Ce sera votre croyance limitante.
Par exemple pour moi, je me rends compte souvent que je ne crée pas beaucoup de relations car je n’arrive pas à trouver du temps. (le temps ici est une excuse qui cache ma croyance). Même si j’ai le temps, je pense en effet que je ne vais pas facilement vers les autres (c’est là ma croyance).
; Étape 2 : Déterminez la source de votre croyance limitante
- Quel est l’événement majeur qui a contribué à la création de cette croyance dans votre tête ?
- Déterminez une situation précise qui a déclenché cette croyance (choisissez une seule situation).
Quand, j’étais étudiant, je pensais que j’étais un scientifique introverti et quand j’étais plus jeune, je pensais toujours que le fait d’être excellent consiste à pouvoir s’en sortir seul. Au lycée, je n’ai jamais fait de cours supplémentaires et j’arrivais à obtenir de bonnes notes. C’était une grande fierté de ne pas avoir besoin d’aide. Une situation précise qui a encore déclenché cette croyance est lorsque je suis allé une fois lors de mes études à un congrès avec un ami (extraverti), il a eu beaucoup de contacts contrairement à moi. J’en avais conclu définitivement que je ne suis pas fait pour faire beaucoup de contacts.
; Étape 3 : Donnez d'autres interprétations à cet événement
Maintenant que vous avez grandi et que vous avez acquis plus d’expérience, quelles sont les différentes interprétations que vous pouvez attribuer à cette situation précise ?
Je pense que je n’ai pas fait de contacts lors de ce congrès car je préfère me concentrer sur les événements, les conférences et les lectures. C’est parce que je cherche peut être à faire des contacts ciblés. Peut être que je n’avais pas d’objectif à faire des contacts étant donné que je suis quelqu’un qui avance par objectifs. Je ne voulais pas faire trop de contacts tout simplement.
; Étape 4 : Réanalysez votre croyance
Maintenant que vous avez répondu aux questions précédentes, est-ce que vous pensez que votre croyance est toujours vraie ?
Si vous répondez non, votre croyance est éliminée ! Si non, refaites l’exercice !

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